Vous avez bien lu.
Il y a deux ans, j’ai décidé de me battre pour faire entrer la parentalité dans l’entreprise.
Je venais de devenir père pour la deuxième fois. J’ai senti, dans ma chair, un profond changement. Une transformation magnifique, mais quelque chose me dérangeait.
Alors j'ai monté une équipe. On a créé un produit. On est allés voir les DRH, les patrons, les syndicats, les CSE.
On a tout entendu. Les encouragements sincères. Et les objections qui font mal.
— “On est une boîte jeune, pas de parents chez nous.”
— “On est déjà équipés, on a un partenariat crèche.”
— “C’est bien, mais ça ne concerne pas tout le monde.”
— “On a 50 ans de moyenne d’âge, donc pas concernés.”
Et là, j’ai compris. Pas tout de suite. Mais à force de m’user à convaincre, à force de m’accrocher, de réécrire les pitchs, de pivoter le produit, j’ai fini par mettre le doigt sur le vrai problème.
👉 Ce n’est pas ce qu’on propose qui bloque.
👉 C’est la façon dont on en parle.
Le mot “parentalité” enferme. Il exclut. Il fait penser aux couches, aux berceaux, à la crèche.
C’est un mot qu’on a laissé se faire monopoliser par le lobbying des crèches. Par les 0–3 ans.
Et à force, il est devenu un sujet de niche RH.
Mais la réalité, c’est que ce qu’on soutient au quotidien… ce ne sont pas que des parents.
Ce sont des gens. Des salariés. Des humains.
Qui composent avec leurs enfants, oui.
Mais aussi avec un frère en situation de handicap. Une mère qui perd son autonomie. Un neveu dont ils sont responsables. Une famille recomposée. Une solitude invisible. Des absents à porter. Des présents à protéger.
Et là, ça m’a frappé.
On ne peut plus parler de parentalité. Il faut parler de famille.
Parce que 100% des salariés ont une famille.
Pas toujours des enfants. Mais toujours des liens, des responsabilités, des vulnérabilités.
Et ce mot-là, famille, il change tout.
Il reconnecte l’entreprise à la réalité.
Il inclut. Il élargit. Il rend le sujet universel.
C’est ce virage que les Parents Zens avaient commencé à prendre.
C’est ce virage qu’on va assumer et accélérer.
Avec notre assistant IA qui accompagne tous les moments de vie.
Avec un réseau de partenaires élargi à l’aidance.
Avec une conviction : le soin qu’on porte aux familles est le meilleur investissement qu’une entreprise puisse faire.
Je ne parlerai donc plus de parentalité. Je parlerai désormais de famille.
Est-ce que vous aussi, vous sentez que le mot “parentalité” est trop étroit ?
Ouvrons le débat. Vos avis m’intéressent. 👇
Tout à fait d'accord avec cette affirmation, je trouve ça beaucoup plus inclusif de parler de famille plutôt que de "parentalité". Bien que je n'ai pas encore d'enfant, je trouve la notion de "famille" beaucoup plus forte.