Nous sommes le 8 mars 2025. Les droits des femmes sont en sursis, l’avenir en suspens.
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Trump est de retour à la Maison Blanche et avec lui, un agenda qui menace des décennies de progrès : restrictions sur l'IVG, nominations de juges anti-avortement, démantèlement des politiques d’égalité…
Le message est limpide : les droits des femmes ne sont jamais acquis.
Mais ce n’est pas qu’une affaire américaine.
Partout, l’inclusion est remise en cause. Les quotas de parité sont moqués.
L’égalité devient suspecte, comme si elle était un luxe, une lubie de privilégiés.
Le féminisme n’est plus un combat, c’est une cible.
Le masculinisme se durcit.
On ne discute plus, on s’oppose.
Et comme toujours, les entreprises sont à la traîne.
👉 La parentalité reste un impensé. Les femmes assurent encore 80% des congés parentaux, leurs carrières sont ralenties, leurs salaires amputés.
👉 La natalité s’effondre. 1,68 enfant par femme en France. Moins encore en Allemagne, en Espagne et en Italie.
Pourquoi ? Parce qu’un enfant, c’est un risque. Risque financier, risque professionnel. Quand les règles du jeu sont truquées, les femmes choisissent de ne pas jouer.
Et que fait-on ? On replâtre.
On ajoute un congé ici, un quota là, en espérant que ça suffise.
Mais ce n’est pas un ajustement qu’il faut, c’est une révolution.
Il est temps d’être ambitieux !
✅ Le congé parental doit être réformé pour être un vrai choix, partagé et bien rémunéré.
✅ Le travail doit s’adapter aux parents, pas l’inverse. Horaires, télétravail, mode de garde, c’est une question de volonté, pas de faisabilité.
✅ Les entreprises doivent assumer leur rôle dans l’égalité. On n’a pas besoin de “role models”. On a besoin de femmes en haut, en bas, au milieu, partout, parce qu’elles sont compétentes.
Les droits des femmes ne sont pas une faveur.
Ils ne sont pas négociables.
Ils sont le socle d’une société équilibrée, d’une économie qui tourne, d’un avenir durable.
Aujourd’hui, il ne s’agit pas de défendre des acquis. Il s’agit de reprendre l’initiative.
📸 P.S. : Ma fille avance, bouquet à la main. Elle ne sait pas encore si c’est un cadeau ou un combat. En 2025, le 8 mars ne devrait plus être une journée de revendications, mais une célébration de l’égalité. Pour elle, sa mère, pour toutes.